Entreprise
Microsoft est engagé dans un changement de fond de son modèle économique. L'entreprise qui édite Windows et la suite bureautique Office migre vers l'abonnement des logiciels et les services dans le nuage. Le groupe emploie actuellement plus de 120 000 personnes dans le monde, et depuis 2013 il a supprimé 34 000 emplois. Les coupes sombres se poursuivent donc, avec un PDG volontariste qui tire l'entreprise vers de nouveaux marchés… ce qui n'est pas sans provoquer de la casse.
Satya Nadella, qui a pris la place de Steve Ballmer en 2014, mise en effet sur les services en ligne : hébergements, logiciels dans le cloud, développement multi-plateformes. Azure, le service pour les professionnels, pourrait atteindre un chiffre d'affaires de 4,4 milliards de dollars. Les abonnements à Office 365, qui permet d'accéder à Word, Excel et les autres logiciels bureautiques du groupe depuis le nuage, représentent des revenus de plus en plus importants.
En tout, les services délocalisés dans le cloud ont rapporté plus de 15 milliards de dollars pour Microsoft. De fait, ce basculement de modèle économique implique un recul des ventes traditionnelles de logiciels : les licences « perpétuelles » (acquise une fois pour toutes) sont en baisse, ce qui signifie que les commerciaux ont moins de travail. D'où les nouveaux licenciements dans ces branches. Microsoft explique réfléchir constamment à l'évolution de ses activités, ce qui implique des investissements… et parfois des suppressions de postes.
Satya Nadella, qui a pris la place de Steve Ballmer en 2014, mise en effet sur les services en ligne : hébergements, logiciels dans le cloud, développement multi-plateformes. Azure, le service pour les professionnels, pourrait atteindre un chiffre d'affaires de 4,4 milliards de dollars. Les abonnements à Office 365, qui permet d'accéder à Word, Excel et les autres logiciels bureautiques du groupe depuis le nuage, représentent des revenus de plus en plus importants.
En tout, les services délocalisés dans le cloud ont rapporté plus de 15 milliards de dollars pour Microsoft. De fait, ce basculement de modèle économique implique un recul des ventes traditionnelles de logiciels : les licences « perpétuelles » (acquise une fois pour toutes) sont en baisse, ce qui signifie que les commerciaux ont moins de travail. D'où les nouveaux licenciements dans ces branches. Microsoft explique réfléchir constamment à l'évolution de ses activités, ce qui implique des investissements… et parfois des suppressions de postes.
